Un assuré peut avoir des besoins spécifiques de soins non remboursés ni par la sécurité sociale ni par la complémentaire santé. Certains de ces soins représentent un poste de dépenses important qu’on peut financer grâce à la surcomplémentaire santé. Celle-ci intervient après le remboursement effectué par l’Assurance maladie et la mutuelle santé afin d’améliorer la protection sociale de l’intéressé.
La surcomplémentaire santé : qu’est-ce que c’est ?
La protection sociale dont on bénéficie n’étant jamais pleinement satisfaisante, les assurés sont obligés de souscrire des mutuelles complémentaires pour couvrir des restes à charge susceptibles d’atteindre des sommets. Outre la mutuelle santé, il est possible de souscrire une surcomplémentaire santé venant compléter le remboursement de ses frais de santé. Connaître la définition de la surcomplémentaire permet d’en comprendre les enjeux. Elle va compléter les garanties offertes par la sécurité sociale et par la mutuelle santé constituant les 1er et 2e niveaux de protection. Si le remboursement de ces deux dispositifs de protection ne suffit pas à prendre en charge la totalité de ses frais de santé, un troisième niveau entre en jeu : c’est la surcomplémentaire santé. Les garanties pour les soins mal remboursés par le régime général et la mutuelle seront alors renforcées.
Par exemple, lorsqu’un assuré consulte un professionnel de santé, une partie de ses dépenses est remboursée par la sécurité sociale. La consultation est prise en charge à 70%, les médicaments de 15 à 100% et les frais d’hospitalisation à 80%. Cependant, le ticket modérateur est laissé à sa charge. La mutuelle santé, individuelle ou collective, va dispenser l’assuré de ce ticket modérateur, des dépassements d’honoraires et des frais des soins de confort. Si un reste à charge existe toujours, la surcomplémentaire prendra le relais.
Quels sont les remboursements de la surcomplémentaire ?
Si la mutuelle complémentaire ne propose pas de garanties suffisantes pour couvrir ses frais de santé, on peut mettre en place un contrat de surcomplémentaire santé. Celui-ci augmentera le niveau de remboursement de l’Assurance maladie et de la mutuelle, mais il prendra également en charge les soins qui ne font pas partie de leurs garanties. Généralement, on a recours à ce type de renfort pour les postes de santé mal remboursés et onéreux tels que les soins dentaires et optiques, la consultation de spécialistes, les soins de la médecine douce et les prestations de confort lors d’une hospitalisation.
Pour personnaliser la couverture de ses frais de santé, il n’y a rien de mieux qu’une surcomplémentaire santé.
Il convient, cependant, de souligner que la surcomplémentaire ne fait que compléter le remboursement des deux premiers niveaux de protection. Le montant total des remboursements ne peut pas dépasser les frais engagés par l’assuré. Si la prise en charge de la sécurité sociale et de la mutuelle couvre 80% des dépenses, la surcomplémentaire versera au maximum 20%.
Quel est le coût d’une surcomplémentaire santé ?
La surcomplémentaire santé n’est pas si onéreuse dans la mesure où elle ne fait que renforcer des garanties ciblées. De plus, la cotisation est bien peu de chose comparée au remboursement accordé en cas de besoin. Pour en avoir le cœur net, il suffit de réaliser une simulation de surcomplémentaire santé en ligne. Mais avant d’adhérer à un tel contrat, il faut s’assurer que les renforts de garanties correspondent effectivement à ses besoins surcomplémentaires. Cela demande une analyse sérieuse de ses besoins en partant de son état de santé général. Étudiez attentivement les niveaux de garantie proposés par la mutuelle santé afin d’adapter ceux de la surcomplémentaire. La surcomplémentaire est souvent souscrite pour les dépenses liées aux prothèses dentaires et aux soins d’orthodontie, à la maternité, au congé parental, aux cures thermales et aux séjours hospitaliers fréquents.